lundi 4 février 2008

Les Misfits nous hantent encore.

A l’aube de 2008, nous fêtons le 30ème anniversaire de la sortie de « Static Age », album mythique du groupe le plus connu du New-Jersey après Frank Sinatra : The Misfits.

Une bande de caricatures gothiques aux accents nihilistes, sévissant essentiellement aux US de 1977 à 1983. A cette époque, leur leader, Glenn Danzig le bien nommé, vomissait un ersatz de punk, affublé d’un maquillage à en faire pâlir leurs compatriotes de Kiss. Comblant un vide, les jeunes paumés de la Côte Est ne juraient plus que par son jeu de scène graveleux et abject. Des excès qui lui vaudront alors finalement d’être éjecté d’un groupe qui ne changera pas de nom durant sa survivance des 90’s, mais qui ne se remettra jamais du départ de son seul auteur et interprète de talent.

Alors, me demanderez-vous, étaient-ils un bon groupe ? La réponse est non. Mais au même titre que les Ramones, incapables de pondre une chanson correcte, les Misfits ont su se forger une place dans l’inconscient collectif (qui n’a jamais vu ce fameux T-shirt arborant une tête de mort édentée ?), inspirant les groupes de Heavy Métal par leurs frasques, et les groupes de néo-punk avec leurs mélodies simplistes. A ce titre, il est impératif de garder à l’esprit que Robert Smith n’aurait sûrement jamais eu le courage de mettre du mascara sans Danzig et que la noirceur jouissive de groupes tels que Black Rebel Motorcycle Club ou The Hives doit beaucoup à l'imaginaire de nos amis des Misfits.

En guise d’hommage, voici « Hybrid Moments », l’hymne d’un groupe qui faute d’avoir su se faire un nom dans la musique, aura vendu beaucoup de T-shirts :

1 commentaire:

Anonyme a dit…

j'te cite:"Alors, me demanderez-vous, étaient-ils un bon groupe ? La réponse est non"

Tu sais de quoi tu parles au moins?
Je suis tenté d'ajouter: connard, mais je n'en ferais rien.