mercredi 9 juillet 2008

Live Report : les Kings of Leon et MGMT au Zénith

Les puristes me reprocheront tout d’abord d’avoir sciemment exclu The Whigs du programme de ce concert (Zénith de Paris le 08/07). Il n’en est rien, quelques problèmes d’allumage sur ma Xantia ne m’ont en effet pas permis d’arriver à temps pour assister à leur prestation. En outre, contrairement à certain de mes collègues, j’essaye d’éviter de faire des reportings sur des concerts où je n’étais pas…

MGMT : bilan mitigé, pas déçu mais juste conscient que dans une salle comme le Zénith leur synthé-pop avait du mal à se frayer un chemin dans le brouhaha général. Une prestation toute en douceur donc, saluée par une nuée de téléphones portables vidéo essayant d’immortaliser le désormais fameux « Time To Pretend ».

KOL : Difficile d’en dire du mal, les coupes de cheveux changent mais la puissance live reste intacte. Une fois de plus les frères Followill ont réussi à transporter la foule grâce à une avalanche de tubes issus des deux premiers albums. La première partie du concert se terminant sur le démoniaquement transcendant « Trani », où la fabuleuse prestation de Caleb Followill a littéralement foudroyé le public.

La seconde partie du concert fut quelque peu moins épique, les Kings partageant avec nous le contenu de leur nouvel album (Only By The Night sortie prévue en septembre), soit 5 ou 6 chansons qui eurent du mal à faire mouche. Un genre de syndrome The Killers ou chaque chanson se veut l’hymne de quelque chose,…, plus des riffs qui commencent à se formater insidieusement…je dois avouer que je n’ai pas trop accroché.

Mais il ne tient plus qu’a nos bons Kings of Leon de me prouver que je me trompe une fois de plus, d’ailleurs, voici quelques images qui me donneront bien sûr tort :

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'arrive un peu tard, merci pour la mini review !

Concernant le rappel, il était constitué de 4 chansons dont une seule inédite (Manhattan). Les autres étant Knocked Up (avec la fin magistralement reprise par le public), Charmer (idem, je pense quelques cordes vocales ont rendu l'âme dans la fosse) et enfin Slow Night, So Long.
Au final seulement 2 nouvelles chansons ont été jouées (dont le titre d'ouverture) et j'avoue que je n'ai pas été touchée par le "syndrome The Killers" peut-être parce que j'ai du mal à voir Charmer en "hymne".