Je peux vous assurer qu’il y a quelques mois encore, je n’aurais jamais imaginé parler d’Emma Daumas sur Cravate & Chaussettes, rien de personnel, mais simplement qu’en aucun cas je n’aurais osé parier sur le nouvel album de l’Avril Lavigne hexagonale, star-académicienne de surcroit.
Liasses fiscales et comptes de résultats ne me sont pas montés à la tête et j’ose désormais le crier à la face du Monde : «j’écoute et j’apprécie le nouvel album d’Emma Daumas».
J’ai tout d’abord dû me rendre à l’évidence, cette petite en impose, et sait nous prendre à revers (Quand je dis nous je parle de tout notre service comptable qui s’acharne sur les Plasticines et les Second Sex depuis 2 ans et qui se serait fait une joie de lapider le nouvel opus de la belle Emma). En effet, le premier extrait de cet album a su clore le débat avec un titre : «J’suis conne», qui nous envoie un flamboyant «je le suis et alors ? vous comptez faire quoi maintenant ? écoutez mon disque et on en reparle...»
C’est ce que j’ai fait, et bien m’en a pris. Car si The Dø chantait en français, si Micky Green avait fait la StarAc, si Feist était blonde, ou si les Cocoon n’était pas deux, nous n’aurions pas tant de préjugés sur Emma Daumas. Car son album «le chemin de la maison» (c’est son titre) vaut le coup d’oreille. Sans trop se prendre au sérieux mais avec cette fraicheur qui manque trop souvent aux chanteuses françaises, Emma Daumas nous ballade dans son univers, avec franchise et honnêteté, sur des mélodies folk acidulée et indie pop. Un joyeux remède contre la sinistrose ambiante et le ciel gris.
Pour les derniers incrédules, branchez vos minitels surjesuisconne.comoù son album est à l’écoute:
3 commentaires:
et merde...
Après on se fout de ma gueule quand je parle de Raùl Midon...
Yes We Can.
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