vendredi 21 décembre 2007

Help us save some... ears




Il y a des nuits comme ça où rien ne va. Des nuits où vous vous demandez pourquoi? Oui, pourquoi ne pas vous être couché avec un bon livre de comptabilité des sociétés au lieu d'être tombé sur le sacrilège ultime, l'infamie de cette fin d'année, celle qui s'étale comme si de rien n'était entre deux épisodes d'histoire naturelle sur tf1?

Ce scandale dont je vous parle, c'est le dernier "single" de la Star Academy 7. Je vous entends déjà marmonner dans votre bol de céréales: mais de quoi nous parle-t-il, lui qui s'était engagé dans sa charte de qualité à nous parler de musique avec classe? Il est tellement convenu de critiquer la Star Academy aujourd'hui que je me suis même interrogé sur la pertinence de mon article. Pourtant, enfoncer quelques portes ouvertes fait parfois du bien (Florent Brunel, you're my man).

L'envie de réagir était donc trop forte. Comment peut-on oser reprendre le titre mythique de George Harrison, "Bangla Desh", d'une telle manière? La magnifique chanson du "quiet fab" (suivie à l'époque d'un concert réunissant les plus grands artistes des 70's), qui permit de sauver un pays alors ravagé par la guerre et la famine, est reprise par les participants de l'émission comme s'il s'agissait de "Let the sunshine in"! L'interprète hurle, sourire aux lèvres, "people are dying fast" comme s'il demandait sa copine en mariage, tandis qu'un autre tape des mains à la manière du meilleur des hommages à Gilbert Montagné! I've never seen such distress... Un tel degré de mépris et de manque de culture musicale force (presque) le respect.

En attendant, consolez-vous sur l'original: puissant, lyrique, à la limite de la rupture, magnifique.


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jeudi 20 décembre 2007

Le Rap du Bègue



Comme le dit si bien Patrick Topaloff " c'est en se trompant que l'on apprend ". Voilà une phrase qui doit aller droit au coeur de Cat Hartwell, ex-rappeuse de Fannypack, l'un des plus mauvais groupes au monde, un girls band de hip-hop à en dégouter Grandmaster Flash du hip-hop.

Mais revoici aujourd'hui Cat Hartwell, revigorée, séparée de cette horreur de Fannypack, et désormais membre d'un groupe de indie new-yorkais. Et là, surprise, du lourd, rien que du très lourd. A en faire pâlir Michel Michal. Passé à Paris ce mois-ci (au Showcase), le quatuor d'Holy Hail nous ressort le coup de l'électro-rock version New Young Pony Club. Avec en tête de liste un titre incroyable intitulé" Cool Town Rock ". Sans hésitation, New-York est la grande gagnante de la fin d'année 2007 avec Holy Hail et The Virgins.


"Cool town rock" d'Holy Hail...A écouter en boucle.


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lundi 17 décembre 2007

Le Kangourou des mathématiques



Bouleversé par la très jolie illustration de l'article du 13 décembre (date ô combien importante pour nos amis raëliens), et notamment par son SUPERBE slip kangourou dans lequel j'ai vu une très belle (et grosse!) occasion de parler d'un groupe australien.

Quid de l'Australie et de ses relations conflictuelles avec le rock? Quoi de rock depuis AC/DC et son port alternatif du bermuda? Quoi de "in" depuis INXS? Le post-punk australien serait-il mort avec Kylie Minogue? Quoi? Kylie Minogue n'est pas morte?

La réponse australienne à tant de mauvais gôut tient en trois mots : Love of Diagrams. Originaires de Melbourne, comme Tina Arena, les trois membres de Love of Diagrams nous ont concocté des titres formidables, très froids, très énergiques, très binaires. Une perle, quelque part entre Joy Division, Sonic Youth et les Breeders. Ce qui ne pouvait que plaire au quatuor de Cravate et Chaussettes, déjà mis en joie par le nouveau design du site.

Et maintenant, la vidéo de Pyramid de Love of Diagrams, qui comblera tous les amateurs de qualité, c'est à dire tous ceux qui nous lisent.

Christian Leguidec, en duplex de Melbourne.


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J'ai tout oublié...Shout Out Louds


Un drame s’est produit hier. Alors que je m’attelais à vous pondre l’un des mes plus beaux articles. J’ai malencontreusement débranché le câble d’alimentation de mon Amstrad, faisant ainsi disparaitre la totalité de mon écrit, unique, irremplaçable, et que je me suis résigné à ne jamais essayer de reproduire.

« Le grand destin de l'homme est de refuser son destin » me direz-vous. Oui, n’empêche que ça me tanne vraiment trop d’essayer de me souvenir ce que je vous racontais…donc voici pêle-mêle quelques bribes et à vous de jouer. On n’est pas des surhommes chez C&C…

Shout Out Louds….. un groupe suédois….4 garçons et 1 fille… «Impossible» … superbe chanson… nouvel album sorti il y a deux mois…j’adore.

Le clip : Shout Out Louds – Impossible


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vendredi 14 décembre 2007

Led Zeppelin: le clash



"Reste-t-il encore des fans de Led Zeppelin?" À la lecture de cette phrase de notre ami Michel (voir son article publié plus bas), les bras m'en sont tombés. À l'heure où la reformation du band pionnier des années 70 est officialisée, j'ai cru bon de reprendre la plume pour défendre Page et Plant face aux attaques internes!

Premier clash dans cravate&chaussettes donc! Quand Michel invite nos lecteurs à s'asseoir sur les vinyles de papa, je leur conseille au contraire de les redécouvrir! Hormis les deux échecs "Presence" et "In throught the outdoor", tous leurs albums sont essentiels. Led Zeppelin "I", "II" et "III" sortis chacun à moins d'un an d'intervalle, témoignent de l'incroyable capacité créatrice du groupe, en alliant riffs démoniaques et mélodies envoûtantes.

Et que dire de leurs prestations live! Des shows endiablés de plus de trois heures dans lesquels Jimmy Page réinventait chacune de ses créations, en en modifiant la structure, en y incluant même des standards de blues permettant à Robert Plant d'exprimer toute sa puissance vocale. De ce groupe se dégage une bestialité unique, une férocité qu'on a plus jamais retrouvé depuis. Cher lecteur, si tu aimes le rock'n'roll, tu dois adorer Led Zeppelin!

I wanna whole lotta love, damn it!


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jeudi 13 décembre 2007

Cravate&Chaussettes est riche !


Oui, Cravate&Chaussettes a les moyens de ses ambitions… Un fond d’investissement Saoudien a décidé de donner un coup de main (au portefeuille) à notre équipe de journalistes. Nous avons donc créé un profile myspace www.myspace.com/cravatechaussettes !!!
C&C prend une nouvelle dimension sur le web ; c’est pourquoi un nouveau logo, un nouveau design de votre blogspot préféré et de nombreux nouveaux articles sont en préparation !!! On parle même d’un "Vivement Dimanche" dédié à notre blog prochainement sur France 2.

Une telle abondance de biens a parfois ses côtés pervers, on a retrouvé Régis Lateur et Christian Leguidec en train d’honorer une Plasticine dans le salon de thé de l’Hôtel Georges V.

Gardons la tête froide et parlons musique avec classe.

jeudi 6 décembre 2007

Arcs-en-ciel et nuages


Voilà maintenant près de deux mois que le nouvel album de Radiohead est "disponible". Si la révolution commerciale de Thom Yorke semble être un succès (on ne peut obtenir l'album qu'en le téléchargeant sur www.inrainbows.com en fixant le prix que l'on souhaite), qu'en est-il de l'aspect artistique?

Depuis "The Bends" et l'explosion du groupe auprès du grand public, chaque album de Radiohead est attendu comme le nouveau Sergeant Pepper. Si l'intensité créatrice du groupe n'avait pas faibli depuis lors, il apparaît bien que cette fois-ci l'attente (plus de 4 ans) ne soit pas totalement récompensée.

Le groupe semble pour la première fois tourner en rond autour de ses propres thèmes. Ici, point de révolution instrumentale à la "Kid A", ni de riffs de guitare ravageurs (Jonny Greenwood, où es-tu?). Pourtant, "In rainbows" reste un bon album, peut-être même l'un des meilleurs de l'année. Mais de la part de Radiohead, on attend l'exceptionnel.

Ci-dessous, "Faust Arp", ou comment jouer de la guitare dans un champ de patates en plein hiver.

Les Arctic Monkeys passent pour des singes.


Le ridicule ne tue pas, certes, mais il vaudrait parfois mieux. Car il y a des limites à ne pas franchir, même quand on est un Arctic Monkey. Heureusement les caméramen de Jonathan Ross étaient là pour nous filmer la solitude dans toute sa perfection. Et l'on voit bien que nos singes du jour ne se sentent pas très malins...
J'adore! Je jubile déja à l'idée de les avoir pour mon goûter d'anniversaire.


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mercredi 5 décembre 2007

Price James, clap your hands pour son clip !

Photo Sharing and Video Hosting at Photobucket
Ce gif animé vous abime peut être les yeux…excusez-nous mais Price James en Cravate& Chaussettes hautes, on adore !

Sa toute dernière vidéo pour le titre Paris de Friendly fires est particulièrement réussie!! Sobre et éfficace.Price James confirme ainsi tout son talent après avoir collaboré avec Simian mobile disco, The Teenagers et Shitdisco ( un 10/10 pour le clip « OK »).

Cet anglais de 29 ans que l'on compare déjà à Michel Gondry a un avenir radieux devant lui. On attend de le voir prendre de nouveaux partis pris artistiques pour qu’il continue à nous surprendre.

Faisons lui confiance, ce roastbeef n'a pas l'intention de se griller.

FRIENDLY FIRES 'PARIS'



...et l'un de ses précedents clips dont on ne se lasse pas.

SHITDISCO 'OK'



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lundi 3 décembre 2007

One, Two, Thrills !!


Une petite boutade en guise d’introduction au sujet du concert des Thrills à la Maroquinerie du 1er décembre dernier.

Tout d’abord un pré-concert du tonnerre grâce au petit restaurant de cette salle pourtant l’une des plus difficile d’accès de notre bonne vieille capitale (…toujours impossible d’arriver à l’heure à Ménilmontant). Je tiens en effet à fortement vous conseiller le tartare maison dont les pommes de terre finement sautées vous feront oublier les 15€ sur l’addition, ainsi que le hamburger de légumes qui fleure bon l’originalité. A noter aussi la possibilité de commander une bouteille de vin « au compteur », c'est-à-dire en ne payant que ce que vous en avez bu. Royal !.

Musicalement parlant, on notera la très belle prestation de Coco Suma en première partie, qui inaugurait son nouveau batteur, un certain Jean, qui fit forte impression. (cocosuma.net)

Les Thrills ont quant à eux au départ semblé un peu déboussolés, à leurs dires, un peu esseulés par la vie parisienne dont ils ont un peu trop profité. Ce qui ne les a néanmoins pas empêché de nous offrir un beau florilège de leurs 3 albums, j’aurai toutefois préféré qu’il fasse l’impasse sur « Let’s Bottle Bohemia » en mettant plus l’accent sur le désormais mythique « So Much For The City », au sujet duquel on regrettera l’absence de « Don’t Steal Our Sun » sur la tracklist.

Nos cinq irlandais nous ont donc offert une prestation de qualité, grossissant le trait sur les morceaux issus de leur dernier album, « Teenager », et ce malgré un public amorphe, qui a tout de même réussi à puiser dans ses ressources pour les acclamer comme il se doit sur « Whatever happened to Corey Haim », en rappel, dont voici un extrait (inédit et exclu C&C) en vidéo :


ps: une chanson inédite des Thrills est disponible en téléchargement gratuit sur leur homepage, il vous suffit juste de vous inscrire à leur newsletter. Pourquoi s'en priver? Cliquez-ici.
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dimanche 2 décembre 2007

Pourquoi, Pourquoi pas.





Mr Christian Leguidec, auteur de cet article, endosse l'entière responsabilité des propos ci-dessous.

Un seul mot pour résumer cette outrageante iconographie : POURQUOI?
Pourquoi Paul McCartney a t'il renoncé au fait d'être élégant depuis la fin des Beatles? Pourquoi Mick Jagger s'habille t'il comme le pire des adhérents du Club Harley Davidson de Nogent sur Marne depuis 35 ans? Pourquoi Ringo Starr se sent-il obligé de ressembler à un G.O. Du Club med?




Essayons d'être constructif et considérons nos idoles du moment. Une deuxième question nous parvient alors immédiatement à l'esprit: POURQUOI PAS?
Pourquoi Pete Doherty ne se laisserait-il pas pousser le mulet d'ici quelques années? Pourquoi pas un Alex Kapranos en chemisette à fleurs? Pourquoi pas un Adam Green se laissant pousser le bouc? Les Kooks en bermuda : Pourquoi pas !